La victime, de son vrai nom, Lovasoa Nirina Rina a été donc attaqué à son propre domicile. Et le malheureux n’était pas seul au moment où les trois tueurs ont fait irruption dans sa maison. La scène atroce de sa décapitation se serait produite sous le regard horrifié et impuissant de sa conjointe, selon une information. Mais la dame est indemne, du moins selon une source d’information de la région. Les bandits se sont contentés de la ligoter pendant qu’ils s’en étaient pris à son mari jusqu’à la mort. Outre le meurtre barbare du concerné, les agresseurs se seraient enfuis avec la somme de 1,2 million ariary appartenant à la victime.
D’ailleurs, les premiers éléments de l’information rapportent que les assassins ont voulu cet argent, amenant donc à croire qu’il s’agissait d’un banal assaut de bandits. Mais là encore, et en attendant la version des enquêteurs de la Police, qui ne se sont pas encore exprimés, différentes sources avancent chacune leurs hypothèses pour essayer de comprendre le véritable mobile de cet assassinat abject. « Récemment, L.N. Rina venait de faire un prêt bancaire auprès d’une agence de microfinance locale », précise une source. Certains observateurs ont alors la conviction comme quoi le port de cagoule par les tueurs, n’était pas fortuit. « Soit, ces individus étaient renseignés sur le prêt que la victime venait de contracter auprès de cette agence, soit ils sont des personnes de sa connaissance », déclare sans ambages une autre source.
Mais dans tout cela, il existe une certitude. La victime aurait envisagé de faire le casting sur la 7e édition de l’émission baptisée justement « kopi kolé » d’une chaîne de télévision privée de la place, évènement prévu se dérouler prochainement dans la Capitale. Mais le destin en a donc décidé autrement. Raison justement pour les responsables de cette chaîne de présenter leurs sincères condoléances à la famille de la victime.
Dire que la plaie occasionnée et laissée par l’autre meurtre de la jeune Sannie (21 ans), au cours de la semaine dernière, ne s’est pas encore cicatrisée que voilà encore celui du Kopi Kole de Jerry Marcoss vient d’endeuiller et attrister la ville de Moramanga.
Franck R.